Bourbourg

Circuit du Quaedhove

Circuit réalisé avec le concours de la ville de Bourbourg, du Pays des moulins de Flandre et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre
Boucle facile à travers la plaine maritime au départ de la charmante ville de Bourbourg. Prudence en traversant la RD 1. En ville, cheminez le long des trottoirs et empruntez les passages protégés. Meilleure période de mars à octobre.

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit du Quaedhove - Bourbourg
Le parcours du circuit =  9 km - 3h
Alt mini =  1 m - Alt maxi =  7 m
Dénivelé positive =  16 m - Dénivelé négative =  16 m
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Départ devant l'Office du Tourisme de Bourbourg
Longitude =  2°11'45,1"E - Latitude =  50°56'50"N
Altitude =  5 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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Bourbourg canal

Circuit du Quaedhove

Départ : devant l'Office du Tourisme de Bourbourg

1- Face à l’Office de Tourisme, dirigez-vous vers la gauche et longez le petit square par la rue Jean Bart. Suivez à gauche la rue de l’Abbé Brasseur et la rue de la Paix, puis à droite la rue des Martyrs de la Résistance pour rejoindre la Place du marché aux Fruits que vous traversez.

2 - Coupez la rue de la République et prenez la ruelle entre les numéros 59 et 61. A l’extrémité de cette ruelle, passez devant la salle Jean Monnet et rejoignez le parc urbain vers la droite. Après la salle de sport Albert Denvers, entrez par la gauche dans le parc que vous traversez de part en part.

3 - A la sortie du parc, tournez tout de suite à gauche dans le chemin en herbe. Anciennement voie ferrée reliant Watten à Gravelines, il a été réaffecté à l’usage des promeneurs pédestres et équestres. Des bornes jaunes en béton portant le logo Gaz de France jalonnent son tracé et signalisent la présence d’un gazoduc provenant de Norvège.

4 - Vous voici rue du Château. Le château n’existe plus, mais à votre droite, à travers les arbres, vous apercevez la tourelle du Withof, ancienne ferme entourée de douves qui dépendait autrefois du château. La forme caractéristique de la maison de garde barrière (n° 78) nous rappelle la vocation première du chemin. Continuez tout droit en suivant les bornes jaunes.

5 - Traversez prudemment et continuez sur le chemin. Face à vous, se dresse la Montagne de Watten et vers la droite, se dessinent les premiers moutonnements des collines de l’Artois.

6 - Un petit monument funéraire marque le souvenir d’un accident de la circulation sur l’ancien passage à niveau. Abandonnez ici le chemin pour prendre la route à gauche. Vous êtes dans une zone de wateringues ou watergangs, réseau de fossés et wateringues créés pour assécher les anciennes zones de marais et chargés d’évacuer les eaux vers la mer. Certains watergangs du secteur n’ont aucune pente. L’écoulement des eaux est alors très difficile. Il a donc fallu installer par endroit des vis d’Archimède destinées à relever le niveau des eaux et leurs permettre de se déverser dans les canaux collecteurs. Ces vis étaient autrefois actionnées par des moulins à vent.

7 - A la fourche, empruntez la route à la gauche. Au transformateur, tournez à droite et rejoignez le hameau de Quaedhove.

8 - Prenez à gauche, et sans traversez le pont, suivez la Vielle Colme par sa rive gauche. Tournez à droite après le centre commercial et traversez tout de suite pour rejoindre, par un crochet droite/gauche, la rue Verte.

9- Tournez à gauche dans la rue des Saules et par le premier chemin en herbe à gauche, rejoignez les bords de la Vieille Colme. Traversez le pont et suivez l’autre rive en herbe. Empruntez le pont levant près des éclusettes et allez jusqu’à la route à votre gauche. Traversez et retrouvez en face le bord du watergang en passant entre le grillage et la rambarde du pont. Suivez le watergang jusqu’au pont de bois. Par le pont, rejoignez la rue des Aulnes que vous prenez à gauche jusqu’au canal de Bourbourg.

10 - Tournez à gauche. Au niveau de l’éclusette par laquelle la Vieille Colme rejoint le canal de Bourbourg, traversez la route pour atteindre le chemin de halage. Suivez ce chemin jusqu’à la halte nautique de l’Ile Sainte Sophie.

11 - Suivez le petit trottoir. Sur votre droite, une maison et l’écluse du pont des Soupirs ont été restaurées en briques claires. A la route, tournez à droite puis à nouveau à droite, dans la rue du pont des Soupirs.

12- Tournez à gauche dans la rue des Capucines et remontez à gauche jusqu’à la rue de Dunkerque. Prenez à gauche en direction de la place du Général de Gaulle. Ceci vous ramène à l’Office de Tourisme.

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Site Web de la ville
Bourbourg

Bourbourg, du flamand: broec borg (la cité du marécage), est une petite bourgade de flandre maritime de 7100 habitants, appelés les bourbourgeois. Bourbourg est une des communes les plus étendues du Nord de la France (39 km2).
En 1790, les habitants de la campagne souhaitent être indépendants vis à vis des bourgeois de la ville. La sécession aboutit à la mise en place de 2 municipalités: Bourbourg ville et Bourbourg campagne. Ces deux communes ne seront réunies qu'après 1945. L'église St Jean Baptiste (13è siècle) et la prison toute proche (17è siècle) sont les principaux monuments de la ville. A l'intérieur de la prison se trouvent d'anciens cachots que l'on peut encore visiter. La halle aux poissons était auparavent "maison de ville". C'est là qu'avait lieu des réunions de conseils municipaux.
Gédéon, Arthurine, Florentine et Binbin sont les géants honorants le folklore et la tradition de Bourbourg. C'est en juin que Gédéon est plus particulièrement mis en valeur par "le cortège de Gédéon". En septembre, il y a également la fête de la moto. La ville comporte plusieurs industries nottamment une tréfilerie, un atelier de construction mécanique, une fabrique de chocolat, etc.... ainsi que de nombreuses installations collectives, telles que piscine, stade, bibliothèque, centre social.


Eglise St Jean Baptiste de Bourbourg

Bourbourg, dont le nom signifie « castel des marais » (du flamand Brouckbourg), était depuis le Haut Moyen-âge le siège d'une châtellenie. Les débuts de l'agglomération sont antérieurs à l'an mil, et remontent probablement aux VIIIème et IXème siècles, époque où commence à se peupler cette zone marécageuse tout proche du littoral.
Le comte de Flandre Robert II de Jérusalem, de retour de croisade, concède ces territoires de marais progressivement asséchés aux moines de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, qui en deviennent les décimateurs. Par la suite, plusieurs couvents et abbayes voient le jour à Bourbourg, dont l'abbaye des Dames Nobles, fondée au XIIème siècle par Clémence de Bourgogne, comtesse de Flandre... [Lire la suite]
Le chevet en est particulièrement remarquable, avec les colonnettes élancées qui encadrent les fenêtres à lancettes. On doit mentionner également les chapiteaux historiés ainsi que la clef de voûte où sont représentés les anges de l'Apocalypse sonnant des trompettes et celle évoquant le Bon Pasteur ramenant la brebis égarée.
Le portail occidental présente un style de transition entre le roman et le gothique, avec la particularité qu'offre son arc trilobé reposant sur de fines colonnettes à chapiteaux.
Les transepts n'auraient été élevés qu'au XVème siècle, et l'église fut transformée en hallekerque (église-halle) vers la fin du XVIème siècle, par l'adjonction de nefs latérales entourant la nef principale restée romane.
D'autres modifications considérables interviennent à cette époque, ainsi que dans les premières décennies du XVIIème siècle, avec la prolongation des transepts et la modification de la façade occidentale.
Des ancres du pignon ouest indiquaient -avant 1940-la date de 1571 et celles du pignon sud affichaient le millésime 1614. On considère que le clocher a été érigé à cette même époque. Une première catastrophe affecta l'édifice en 1739, avec l'effondrement du clocher, qui, dans sa chute, ruina également la nef. Entre 1769 et 1771, la nef est entièrement reconstruite et surélevée.
Une tribune d'orgue fut élevée en 1778, et l'instrument de trente trois jeux et son buffet y sont installés à la même date. Ces objets, ainsi qu'une grande partie de l'édifice, seront les victimes d'une autre catastrophe, aux conséquences encore plus dramatiques, qui survint le 25 mai 1940, quelques jours après l'offensive allemande sur Dunkerque. Un avion s'écrase rue Carnot, et, au cours de sa chute, arrose d'essence enflammée la toiture de l'église : la charpente prend feu et s'effondre, l'incendie détruit partiellement l'église Saint Jean-Baptiste. Pendant plusieurs années, l'ensemble de l'église demeure sans toiture et sert de terrain de jeux.
Par ailleurs, elle fait l'objet de nombreux actes de vandalisme avant que la nef ne soit restaurée grâce aux dommages de guerre à partir de 1955, par l'architecte en chef des monuments historiques Charles Waldschmidt (puis Etienne Poncelet entre 1982 et 1990). Elle a été restaurée et conserve des vitraux et une châsse (reliquaire) d'origine. Un mur en brique est construit entre la nef et le chœur, de manière à assurer dans de bonnes conditions les manifestations culturelles.
Depuis 2008, le choeur de l'église est à nouveau ouvert au public, vous pourrez y admirer une oeuvre d'Anthony Caro - sculpteur renommé - composée de grandes sculptures créant un baptistère (lieu où l'on baptise).
LE CHOEUR DE LUMIÈRE » Eglise Saint-Jean-Baptiste de Bourbourg Inauguration le 11 octobre 2008 Dans le cadre de la restauration du chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste à Bourbourg , le ministère de la Culture et de la Communication (Délégation aux arts plastiques - Direction régionale du Nord -Pas de Calais) a initié la commande publique « Le chœur de lumière », confiée à Sir Anthony Caro.
Cette commande, unique par son ampleur et singulière par son programme, introduit la fonction de baptistère au sein même du chœur. La commande publique a été engagée en 2000 par le ministère de la Culture et de la Communication, à l'occasion de l'achèvement de la restauration programmée par la Conservation régionale des monuments historiques du Nord - Pas de Calais.
Le chœur gothique de l'église Saint-Jean-Baptiste, classé Monument Historique en 1920, a été partiellement détruit en 1940. A la demande du Diocèse de Lille, l'artiste a intégré une proposition de mobilier liturgique. « Le chœur de lumière » est composé d'un ensemble de 15 sculptures se déployant sur les 450 m² du sol, conçu comme socle. L'implantation est réglée selon un ample mouvement circulaire qui, tout en répondant aux attentes liturgiques et cultuelles, invite à la découverte comme à l'expérience sensible.
L'oeuvre, pensée pour le lieu, est une proposition majeure tant par la renommée de son auteur que par le programme, l'échelle et la volumétrie de l'édifice. Cette création signe la réouverture du chœur et sa renaissance après un abandon d'un demi-siècle.
Cette commande, résultant d'un partenariat exemplaire entre les collectivités territoriales, l'Etat, le Diocèse et l'Association des Amis de Saint-Jean-Baptiste, positionne l'église de Bourbourg comme un haut lieu de la création vivante, témoin du dialogue entre architecture, sculpture et art sacré.
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Anthony Caro (1924-2013) - Le choeur de lumières - Eglise St Jean-Baptiste de Bourbourg - 2008

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